Pourquoi Michèle Rivasi épaule l´action des électrohypersensibles

La députée européenne Michèle Rivasi (Europe écologie) a rencontré les personnes électrohypersensibles (EHS) lors de leur rassemblement cet été dans la Drôme. Elle répond aux questions de Nazzaréna, vidéaste citoyenne qui l’a interviewée pour Ouvertures.


Michèle Rivasi répond aux questions d´Ouvertures.
Réalisation : Nazzaréna. Montage : JL ML.

« Toute sortie non protégée des ondes électromagnétiques est une vraie souffrance pour ces personnes », explique Michèle Rivasi. Le principe d’une reconnaissance réglementaire de ce handicap particulier a été acté au Grenelle des ondes. Il se traduit dans un premier temps par l’objectif d’établir une typologie des symptômes pour faciliter les soins à prodiguer aux personnes EHS.

« Il faut également interpeller les collectivités territoriales pour leur demander de constituer des zones blanches où ces personnes pourront se ressourcer, dans chaque département mais aussi dans les villes, comme cela a lieu en Suède », pays pionnier en la matière.

La députée révèle être en pourparler avec une municipalité dans les Hautes-Alpes pour acquérir une propriété qui serait vouée à l’accueil des EHS. « Une souscription nationale pourrait être lancée. »

> A quand des zones blanches pour la survie des électrohypersensibles (aux ondes électromagnétiques) ?

> Lettre de la députée Anny Poursinoff au professeur Dominique Choudat (hôpital Cochin, Paris) chargé par le ministre de la santé de concevoir un “protocole d´accueil et de prise en charge” des EHS. Une démarche qui tarde à se mettre en oeuvre.