Travail législatif

La guerre contre les médecines douces s’intensifie

Présentant les médecines douces comme des « portes d’entrée » pour les « mouvements à caractère sectaire », la Miviludes et les parlementaires préparent une série de mesures pour les encadrer ou interdire certaines d’entre elles. Une commission d’enquête sur l'influence des mouvements à caractère sectaire dans le domaine de la santé s’est constituée à cet effet le 10 octobre 2012. Revue des propositions présentées lors de la première audition.

Blisko - audition - sénat

Cliquez sur l’image pour accéder à la vidéo.

Bien que, selon l’OMS, 70% des Français ont eu recours à une médecine complémentaire, les médecines douces sont dans le collimateur des pouvoirs publics. Ceux-ci les suspectent d’être des « portes d’entrée pour les mouvements à caractère sectaire » et pour des « gourous » mus par l’appât du gain et la « volonté d’emprise ».

Bien que l’arsenal législatif et réglementaire soit en France très fourni sur la question des « dérives sectaires », explique Serge Blisko, président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), quelques « petites béances demeurent où s’engouffrent les charlatans ». Il faut donc renforcer le dispositif par de nouvelles mesures juridiques ou opérationnelles.

Médecines douces, centres de bien-être : encadrement et interdictions en vue

secrétaire général, Hervé Machi, de la MiviludesEn voici les principales, telles que proposées lors de la première audition de la commission d’enquête par le président et le secrétaire général, Hervé Machi, de la Miviludes. Pour lutter contre la « prolifération » des médecines douces :

– Il faut renforcer les moyens du Groupe d’appui technique sur les pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique (Gatpncvt) du ministère de la santé. Cet outil, créé par l’arrêté du 3 février 2009, n’a donné que 5 avis sur seulement une dizaine de pratiques évaluées depuis sa création.

– Interdire par décret les pratiques à risque.

– Étendre le pouvoir des agences régionales de santé (ARS) pour mieux contrôler les professions de santé et médico-sociales pour repérer les recours à des méthodes non éprouvées scientifiquement chez les praticiens : « Il faut que les ARS puissent se rendre dans les cabinets des médecins et proposer des interdictions. » Et qu’elles puissent inspecter les pseudo-thérapies qui échappent actuellement à tous les services de l’État.

– Contrôler les centres de bien-être. Aujourd’hui, n’importe qui, sans aucun diplôme, peut créer un tel centre.

– Renforcer la protection des titres « université » et « institut », ainsi que des pouvoirs des rectorats sur les formations diplômantes. La création de centres de formation en santé qui n’ont pas fait l’objet d’un agrément ou d’un enregistrement, ou des centres de santé et bien-être, non contrôlés, devra être interdite.

– Pour empêcher « l’infiltration » des méthodes alternatives à l’hôpital, offrir à celui-ci la possibilité de saisir en urgence l’avis de l’ARS sur toute proposition de méthode non conventionnelle.

– Combler le vide juridique permettant à un médecin radié par le Conseil de l’ordre de conserver son titre de « docteur en médecine » pour qu’il ne puisse plus l’utiliser.

– Faire en sorte que les médecins radiés ne puissent plus exercer nulle part dans l’Union européenne.

– En justice, créer une circonstance aggravante dans chaque infraction en cas de « contexte sectaire ». Créer une nouvelle référence dans le code Natinf du ministère de la justice (qui permet de caractériser chaque infraction) dans le droit commun. Cela permettra en même temps de faire mieux apparaître les délits à caractère sectaire qui sont aujourd’hui « très difficiles à caractériser ».

– La « sorte d’immunité » dont bénéficient les rapports de la Miviludes ne s’applique pas sur le web où un droit de réponse est exigible par la loi. Il faut un texte spécifique, centralisé, sur les dérives sectaires, dans lequel serait inscrite expressément l’immunité pour toutes les communications de la Miviludes.

– La Miviludes a déjà demandé aux services de la gendarmerie spécialisés dans la cybercriminalité de contrôler sur Internet les messages apocalyptiques en relation avec la fin du monde annoncée pour décembre 2012. Il faudra étendre cette veille à toute proposition thérapeutique non conventionnelle pour signaler les dangereuses sur le site du ministère de la santé.

– Renforcer l’action avec le ministère du budget et les services fiscaux pour dépister les flux financiers qui circulent, généralement réglés en espèces et sans facture, demandés pour ces traitements et produits non conventionnels. Hervé Machi : « C’est d’abord par une action sur les finances que nous parviendrons à mettre un terme à ces différents phénomènes qui, par certains côtés, ressemblent beaucoup à une action mafieuse ».

– Inviter les agences régionales de santé (ARS) à plus détecter puis signaler les cas d’exercice illégal de la médecine. Les inviter à plus « écouter » la Miviludes.

La circulaire du 23 juillet 2010 relative au renforcement de la lutte contre la maltraitance des personnes âgées et des personnes handicapées annonce la mise en place d’un correspondant « dérives sectaires » au sein des agences régionales de santé. Il faut, d’une part, généraliser cette mise en place jugée encore trop parcimonieuse et, d’autre part, publier la liste de ces référents.

La commission d’enquête

La réunion constitutive de la commission d’enquête sur l’influence des mouvements à caractère sectaire dans le domaine de la santé s’est tenue le 10 octobre 2012. Présidée par Alain Milon (UMP – Vaucluse), le sénateur Jacques Mézard (RDSE – Cantal) en est le rapporteur.
Motif : « Le développement de pratiques non conventionnelles à visée thérapeutique sans fondement scientifique ou encore de prises en charge psychologiques hors du cadre psychothérapeutique pose aujourd’hui une réelle question de santé publique encore mal connue, qu’il importe d’évaluer. Au-delà du risque pour la santé, toutes ces pratiques ne sont pas sectaires, mais elles sont une véritable porte d’entrée pour les mouvements sectaires. »
La première audition de la commission, qui a eu lieu le 24 octobre dernier, a concerné la Miviludes.

> La volonté de mettre de l’ordre dans le foisonnement des méthodes thérapeutiques non conventionnelles est louable. Certaines peuvent effectivement servir de couverture à des individus mal intentionnés. Mais non la plupart d’entre elles, comme veulent nous le faire croire les pouvoirs publics.

Généralement, ces approches répondent au désarroi des gens confrontés aux limites et dérives de la médecine « officielle ». Elles sont conduites par des personnes sensibles et honnêtes comme dans n’importe quel autre secteur d’activité.

La diabolisation dont elles sont l’objet dessert la cause de la médecine conventionnelle et renforce le sentiment de défiance des Français envers elle.

En outre, la question de l’évaluation de ces méthodes nous semble très mal posée. Parce que ceux qui les évaluent sont les mêmes qui ont intérêt à les repousser pour préserver leur monopole et leurs prérogatives.

C’est très ennuyeux, pour la crédibilité de sa politique, que le président de la Miviludes soit lui-même un médecin, donc un défenseur du paradigme actuel de la médecine fondé sur le matérialisme et le mécanisme. Il y a de toute évidence un conflit d’intérêt. En effet, la « médecine basée sur les preuves scientifiques » (EBM, Evidence Based Medecine), sur laquelle s’appuient la Miviludes et les autorités sanitaires, est impuissante à aborder l’individu tant dans sa globalité que dans son unicité. C’est pourtant selon ses seuls critères qu’est estimée la validité des différentes médecines douces. Il faudra bien que nos autorités s’ouvrent à d’autres paradigmes, sous peine d’entretenir un système de santé lui-même producteur de souffrances continues et incurables.


Pour aller plus loin :

>> Envoyer un droit de réponse

14 commentaires pour cet article

  1. Les théologiens inquisiteurs sont toujours là, avant ils étaient catholiques, maintenant ils sont “scientifiques”.On change l’assiette mais c’est toujours le même plat !

  2. La devise est claire, saboter tout ce qui ouvre les gens vers autre chose que ce que le système propose et qui se vend. L’industrie pharmaceutique craint pour son chiffre d’affaire. On reprends la formule “magique” : Sécurité, peur, débordement… dérive…utilisée pour bien d’autres sujets aussi… Le seul but étant d’injecter une dose d’anesthésiant de plus à nos cœurs en éveil pour les garder bien encadrés ds ce système illusoire “sécurisé” où tout se monnaie, où tout à un prix !

  3. Chers Louis et Energie,

    Au lieu de vous insurger sottement, aller donc faire un tour du côté de l’envers du décor des médecines douces et on en reparlera, d’accord ?

  4. Chere Elina puisque’ il semblerait que la science infuse vous habite ainsi que l’intelligence profonde pourquoi ne pas entrer en politique ? Allez conforter le rang des moutons à blabla et beaux discours… Tout à un envers du décor, Tout. La politique….et la médecine douce en fait partie effectivement mais pas plus que le reste… La sottise est de prendre les gens pour des ânes incapable de se faire leur propre avis et pire encore de juger de sot celui qui s’exprime contre votre sens… Le comble de l’intelligence…

  5. Je ne comprends pas que l’état puisse se mettre en guerre contre les médecines douces alors qu’elles n’apportent que du bien-être? Bien entendu, il y a quelques dérives, mais il faut arrêter de tout mettre dans le même panier.
    Je pense qu’il s’agit plus d’un besoin de contrôle de l’ordre des médecins. Mais de quoi ont-ils peurs? Peut-être qu’on leur enlève leur gagne-pain parce que les gens s’aperçoivent que les médecines douces ont leur place dans la médecine. Voilà pourquoi de plus en plus de gens se tournent vers elles. En ce qui me concerne, les médecines sont complémentaires. Dommage qu’on prenne plus en compte l’aspect financier plutôt que la santé de l’être humain.
    Un exemple: Je viens de lire un article sur Néo-santé dans lequel est précisé qu’il existe une Chimio respectueuse du corps humain et qui n’a pas d’effets secondaires. Une étude sur différents patients à été faite au Canada mais comme elle rapportait beaucoup moins que la chimio actuelle on a préféré ne pas l’utiliser au détriment de la santé humaine.Mais, heureusement pour nous, tous les médecins n’ont pas cet esprit de vouloir faire du fric à tout prix et la plupart sont consciencieux et respectueux de la machine humaine que nous sommes. L’état devrait plutôt faire la guerre aux profiteurs et aux pollueurs (financiers, traders, laboratoires, hommes ou femmes de pouvoirs et certains médecins) du genre humain, plutôt qu’aux aidants ( praticiens en médecines douces, médecins, corps médical…). Mais, malheureusement les moins nombreux sont pour l’instant les plus puissants.
    “Ceux-ci les suspectent (les médecines douces) d’être des portes d’entrée pour les mouvements à caractère sectaire et pour des gourous mus par l’appât du gain et la volonté d’emprise.” Moi je suspecterai plutôt, en partie, une certaine médecine générale d’être la porte d’entrée de la rentabilité à tout prix muée par l’appât du gain. Si certains médecins avaient été plus raisonnables, l’hôpital n’en serait pas là aujourd’hui et les médecines douces n’auraient peut-être pas leur place à l’heure actuelle. Plus l’Etat voudra contrôler, plus il risque de perdre ce contrôle car comme je dis toujours pluss de contrôle, tue le contrôle. Les choses poussées à l’extrême finissent par produire l’inverse. C’est l’effet du Yin et du Yang. Pourquoi l’être humain a-t-il toujours besoin de contrôler? Pourquoi dès qu’il trouve quelque chose de bien, il essaie de le détruire? Je pense que les décideurs de ces lois ont peurs, sinon ils ne s’attacheraient pas à essayer d’éradiquer ce qui fait du bien aux gens.
    En résumé, il existe des dérives partout et ce n’est pas en limitant tout qu’on aide la majorité d’entre nous. Perso, j’ai besoin de mon médecin comme de mon pharmacien, mais j’apprécie beaucoup la médecine douce que j’allie à la médecine générale. C’est à se demander si L’Etat ne préfèrerait pas un peuple en mauvaise santé plutôt qu’en bonne santé?!
    Et Cerise sur le gâteau: qui est en train de créer cette loi? Des médecins? Il vaudrait mieux prendre des personnes neutres car les médecins ont trop d’intérêts dans cette affaire. ce qui est injuste pour les praticiens en médecines douces dont la majorité (99%) ne sont pas des “gourous”. Mais les médecins ne sont-ils pas eux-mêmes devenus des gourous? Cela amène une réflexion. Autrefois on se confiait au prêtre qui représentait Dieu et maintenant on se confie au médecin comme si à son tour il pouvait accomplir des miracles pour nous sauver. Bien entendu c’est souvent le cas grâce à l’évolution de la médecine, mais pas toujours. Sinon personne ne mourrait!

  6. Bonsoir,
    Dans la série des dialogues d’ Audiard, j’aime bien :

    J’parle pas aux cons, ça les instruit.
    C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule.
    Bienheureux les fêlés, car ils laisseront passer la lumière.

    Sous un faux air simpliste, je trouve que ces citations prêtent à réflexion.

    Pour le sujet qui nous intéresse, il me semble que c’est justement parce que “70% des Français ont eu recours à une médecine complémentaire” que “les médecines douces sont dans le collimateur des pouvoirs publics”. On y voit là la classique opposition médecine scientifique contre médecine “parallèles”. Rien que le terme de “parallèle” montre le mépris que ces médecines devraient inspirer. Les vrais détenteurs de la vérité pointent les risques que font encourir ces “pseudos thérapeutes” et peut importe qu’ils soient à l’origine d’un réel mieux être pour beaucoup de nos concitoyens. Mieux vaut semer le doute en faisant un amalgame avec les sectes pour mieux favoriser l’obscurantisme et l’ignorance plutôt que de travailler de concert.
    Aujourd’hui, nombre d’hôpitaux travaillent pour diminuer les souffrances des grands brûlés ou des patients subissant de radiothérapies avec des “barreurs de feu”. C’est une réalité et pourtant aucune explication “rationnelle” n’est donnée. Alors pourquoi vouloir “empêcher « l’infiltration » des méthodes alternatives à l’hôpital”?

    Cela me fait penser à l’opposition “physique classique” et “physique quantique” au siècle dernier. Il en a fallu du temps à Einstein pour devenir autre chose qu’un scientifique un peu fou.
    Lui qui a dit: “Deux choses sont infinies: l’Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue.”
    Et l’on pourrait remplacer bêtise par cupidité!!!

    Côme

    à ouvrir notre esprit. à certainesd’autres réalités possible.

  7. Bonjour
    Les minorités religieuses n’étant plus un créneau porteur; les médecines douces sont maintenant dans le collimateur de la MIVILUDES, officine, officielle, des “chiens de garde” de la pensée et médecine uniques.
    Et, c’est un médecin le “porte drapeau” !
    Ce qui démontre que, dans la corporation des médecins, il y ceux s’intéressent à la santé des patients, ceux qui s’intéressent à la rentabilité des patients, et ceux qui s’intéressent aux deux, tout en faisant “profil bas” !

    Quant à Lyanna, qui ne comprends pas !
    Le système ultra libéral à un objectif : rentabilité.
    Et toutes les corporations doivent être au service de cette rentabilité.
    Pour aller plus loin, dans la compréhension, parmi les nombreux livres à ce sujet, un des plus simples à lire : “comprendre l’Empire”.

  8. Il est sur qu’avoir fait 8 années d’études, devenir médecin et voir la clientèle se défiler ça fait mal. Oui, mais pourquoi ? un médecin ne passe que 3 minutes à écouter son ou sa patiente, prescrit une ordonnance avec 2 ou 3 médicaments, en vérifiant dans le Vidal qu’il n’y a pas incompatibilité. E t puis comme il a l’habitude d’avoir la visite de représentants de labos pharmaceutiques, il prescrit ce qu’on lui propose et touche un p’tit quelque chose en plus. Les praticiens de médecines douces, eux, ne prescrivent rien du tout, écoutent, et apportent tout leur amour pour aider celui ou celle qui est venu(e) à lui.
    Entre la médecine “douche” qui veut faire un lavage de cerveau en imposant le fait qu’ils (les médecins)ont le pouvoir et le savoir, puisqu’ils ont fait des études, et la médecine douce, qui ne dispose que de son empirisme, qui a fait ses preuves, non prouvées scientifiquement, car effet placebo, psychologique, ou autre, mais qui de toute évidence a réussi à soulager le patient, on peut se poser la question de savoir qui apporte réellement un soulagement ? celui qui dispose d’un diplôme ou celui qui dispose de son humanité pour l’autre ?
    J’ai oeuvré plus de trente années dans les hôpitaux, et je peux affirmer qu’il est grand temps que la médecine officielle arrête de faire la guerre aux praticiens de médecines douces ( je ne parle pas des charlatans qui tirent grandement profit de leurs méthodes), mais que bien au contraire, les médecins acceptent cette collaboration inter obédience afin d’apporter un mieux être à l’homme et à la nature.

  9. “La santé est une chose bien trop importante pour être confiée aux seuls médecins” – François-Marie Arouet, dit Voltaire –
    Avant de vouloir faire le ménage chez les “médecines douces”, où il y a, sommes toutes, considérablement moins à faire, les pouvoirs publics seraient infiniment plus crédibles s’ils commençaient par faire un actif ménage dans le système vichychiste (une secte bien plus grosse et bien plus dangereuse que les autres!) de la médecine conventionnelle, où les conflits d’intérêt sont le “pain quotidien” des grands laboratoires: maladies iatrogéniques: 30%; maladies nosocomiales: 20%; déjà – sans parler des fréquentes erreurs médicales – la moitié des maladies provoquées par la médecine conventionnelle elle-même (voir les livres “La médecine nous tue” de Marc Menant, “Les charlatans de la médecine” de Charles Auffret, les livres de Sylvie Simon, “Vaccinations: les vérités indésirables” de Georget, “Vaccins: on nous aurait menti’ de Jean-Pierre Joseph, etc., etc.); taux de réussite survie après 5 ans) de la chimiothérapie: 2,2%, scandales variés (médiator, viox, sang contaminé, hormone de croissance, amiante, vache folle, etc., etc.), scandales des médicaments inutiles, extrêmement coûteux et extrêmement dangereux, scandale des médicaments-OGM, scandale des vaccinations inefficaces et dangereuses, scandales des opérations-mutilations inutiles, scandales des irradiations destructrices, scandale des chimiothérapies, qui, selon une récente étude, endommagent et cancérisent autant sinon plus de cellules saines qu’elles n’éliminent de cellules cancéreuses, etc. Ces pourfendeurs de “médecines douces” veulent juste éliminer tout ce qui dépasse leur étroite faculté d’entendement, se montrant ainsi cent fois plus sectaires que les soit disant “dérives” qu’ils veulent éliminer…

  10. Il me semble qu’il serait grand temps d’attaquer la Miviludes pour…ses dérives à caractère tout à fait sectaire, au sens propre du mot (” Celui qui professe des opinions étroites et intolérantes”) et confronter ses excès de pouvoirs à la législation européenne!

    A part la France, quel pays européen témoigne dans ce domaine d’un tel ostracisme sous couvert de protéger ses citoyens?

    On assiste depuis des années avec cet organisme qui se comporte comme une république bannière, qui ne rend aucun compte réel à la Nation (juste des rapports d’activité bien tournés en sa faveur remis à sa tutelle (le premier ministre, sauf erreur de ma part) ) à des actions qui relèvent d’un autoritarisme dénué de tout discernement.

    Qui aura la coui… d’engager enfin une action devant la cour européenne?

  11. @ H2O : Le problème n’est pas seulement celui de la Miviludes. Tous les partis politiques sans exception soutiennent cette chasse aux sorcières. Il y a une intolérance, une prétention à savoir ce qui est bon pour l’homme universel, une peur de la diversité intellectuelle, bien ancrées dans les gènes français.
    D’où ce triste classement : En matière de discrimination religieuse, en Europe, la France est dernière du classement de la Commission européenne (rapport intégral, pp. 49 & 50, 2012) :
    http://bit.ly/VahGmS

  12. Tous vos avis sont très intéressant mais il faudrait d’avantage agir que parler au stade ou nous en sommes à nos libertés et droits fondamentaux, normalement garantis par notre constitution et ce dans l’indifférence la plus totale de nos élus , surtout nos sénateurs;
    j’ai demandé un droit de réponse au sénat après l’intervention scandaleuse de M. Serge Blisko et ses propos outrageants envers bon nombre de professions honnêtes, déclarées en entreprises qui payent des impôts et alimentent un tissus social et un bassin d’emploi important dans nos villes
    Leur fréquentation sont un gage de leur utilité aux yeux des citoyens et inspirent le respect fraternel de beaucoup de médecins et para médicaux.
    Je vous invite à rejoindre le collectif défense et promotion des médecines complémentaires sur Facebook afin de pouvoir y exprimer vos avis, vos souhaits, vos arguments que je pourrai ainsi transmettre aux sénateurs si je suis reçue
    Je vous remercie tous de m’aider à faire changer un peu les choses; je propose seulement de faire ma part, pensez à faire la vôtre!
    Cordialement

  13. Ping : L’État contre les médecines douces : une perte de chance pour les malades | Les moutons enragés

  14. Ping : Pour Sciences & Avenir, l'ouverture d'esprit est un «risque de dérive sectaire» | Débredinoire