La presse classique challengée par le journalisme citoyen

Les citoyens congédient le pouvoir et font eux-mêmes l’information. Belle leçon pour la presse classique locale. France 24 a su intelligemment utiliser cette nouvelle donne.


Photo : Houda Trabelsi pour Magharebia.

« Le journalisme citoyen a constitué le principal fer de lance de la révolution tunisienne, depuis l’immolation par le feu de Mohamed Bouazizi. Un mois après, alors que les médias officiels restaient dans leur mutisme, cet événement fut relayé par les réseaux sociaux, essentiellement, poussant Ben Ali à fuir le pays. Leurs réactions, d’ailleurs, n’ont fait qu’alimenter le feu de la révolte populaire en Tunisie. Alors que les réseaux sociaux, en l’occurrence facebook et twitter, inondaient de vidéos et de photos montrant l’ampleur des manifestations et des confrontations à Sidi Bouzid et Kasserine, nos médias se limitaient à dire que ces événements sont des actes isolés et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter. »

Ce constat est formulé par webmanagercenter, un site tunisien investi dans le développement d’une information économique et financière « fiable, utile et de qualité ». Il montre la fracture existant entre le système médiatique classique et celui constitué désormais un peu partout dans le monde par le filet des réseaux sociaux. Il montre qu’il faut compter, désormais et définitivement, avec le citoyen.

Les politiques ne peuvent plus décider seuls ; les médias ne peuvent plus informer seuls. Et si ni les uns ni les autres ne s’ouvrent à ces nouveaux interlocuteurs, ils seront proprement balayés…

Vers la création d’un Conseil de presse

Le conseil des ministres a décidé, le 10 février 2011, sous la présidence de M. Foued Mebazaa, président de la République par intérim, de créer une commission chargée de veiller au respect de la déontologie journalistique.

Selon Taïeb Baccouche, porte-parole du gouvernement provisoire, cette commission comprendra des compétences nationales et des représentants des différentes composantes de la société civile.

> Voir également : A quoi ressemblera la nouvelle « instance de l’information » ?

France 24 l’a compris. Suivant au jour le jour la révolution tunisienne, elle « a recouru à une panoplie d’observateurs qui constituait sa principale source d’information, essentiellement avant le 14 janvier 2011 [date de départ du président Ben Ali]. Elle a organisé, le 17 février 2011, une rencontre avec ces observateurs pour qu´ils puissent apporter leurs témoignages sur leur vécu ».

Parmi eux, la blogueuse Lina Ben Mhenni est intervenue à plusieurs reprises sur France 24, à visage découvert : « Je ne cherchais pas à me protéger. J’étais déjà très suivie, donc il ne servirait à rien de me cacher», explique-t-elle. Le lycéen Rami Zaatour, originaire de Gabès, rapportait ce qui se passait dans son lycée. Sahbi Khalfaoui, un militant d’opposition, qui a témoigné sur la chaîne, a été incarcéré trois jours avant le 14 janvier 2011.

« Une chose est sûre, conclut webmanagercenter, ce sont les réseaux sociaux qui ont façonné la révolte populaire en Tunisie. Ces médias alternatifs étaient le seul recours en absence de médias officiels crédibles. (…) Le journalisme citoyen a eu le mérite d’ouvrir la voie au journalisme classique, lui permettant de tirer les leçons des fautes du passé. »

Si on ne peut pas véritablement parler encore d’une « nouvelle presse », le journalisme citoyen « aura certainement toujours sa place comme partenaire de cette évolution vers un avenir meilleur de la presse tunisienne ».

Création du “Fonds Citoyen 111”

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a décidé la création d’un “Fonds citoyen 111”, un fonds indépendant de collecte de dons provenant de parties tunisiennes et étrangères ayant exprimé leur souhait d´accorder un soutien financier à la Tunisie post-révolution.

Selon le communiqué de la BCT, cette création a pour but de collecter les ressources pour financer des « projets de développement dans les régions ainsi que sous forme d’assistance sociale, directement ou par le biais des associations habilitées à cet effet ».

Le gouverneur de la BCT a mis l´accent sur l´indépendance juridique du fonds, indiquant que celui-ci ne relève d´aucune partie administrative ou catégorie d´entreprises et fonds connus en Tunisie. Une commission de gestion, regroupant notamment des membres des composantes de la société civile, qui ne percevront pas de contrepartie financière, sera chargée de la gestion des ressources du fonds.

>> Les médias tunisiens apprécient leur nouvelle liberté.

>> « Tous les journalistes n’ont pas trempé dans le système. Ceux qui ont réellement tiré profit de la dictature représentent une infime minorité. » Lire la suite sur tekiano.com.

Un aumônier pointe les contradictions entre obéissance militaire et respect des valeurs

L´époque est à la transparence : le site armees.com (site non institutionnel) publie les critiques étonnantes d’un aumônier catholique. Dans son rapport de mission, ce prêtre reproche à la hiérarchie militaire de demander aux soldats de se « “déculotter”  face aux Afghans et à l’Islam ».


Début du rapport de l´aumônier français sur sa mission en Afghanistan.
Cliquer sur l´image pour télécharger le rapport en son entier.

« Je souhaite exposer une somme de dysfonctionnements importants qui ont conduit à des dérives graves », écrit un aumônier, le père Benoît Jullien de Pommerol, détaché au 2°REP (régiment étranger parachutiste basé à Calvi en Corse).  Ces mots ouvrent son « rapport de fin de mission », mission effectuée du 11 janvier au 16 juillet 2010.


Le rôle du prêtre consistait à être l’aumônier des forces françaises sur plusieurs bases : le district de la Fob (forward operational base) Tora, les Cop (combat out post) Hutnik, Rocco, 42, 51 et différents postes où se trouvaient parfois moins d’une dizaine de Français travaillant avec les Afghans.

Dans ce texte indigné, l’homme d’Eglise accuse tout simplement la hiérarchie de commander de faire « profil bas » devant l’Islam : « Il y a en Afghanistan une volonté de l’armée française de créer un état d’esprit tout à fait déférent et bienveillant face à l’islam. Une crainte presque servile de déplaire à l’islam. Les informations, consignes, et règles de vies qui nous sont données sont parsemées de détails visant à surtout respecter la république islamique d’Afghanistan dans ses coutumes et ses lois. Ces consignes ne seraient jamais données en France car elles choqueraient les mentalités. Mais sous le prétexte que “ils sont chez eux”, nous assistions à une démission de l’intelligence, une trahison de l’esprit, un bannissement effrayant de la conscience ».

« Ils sont chez eux ! »

Certains faits ont particulièrement scandalisé le religieux : « Me désolant, lors d’une patrouille, de voir une fillette de 10 ans accompagnée de son mari qui devait en avoir 50, j’eus comme réponse le fameux argument : “Ils sont chez eux”. “Et la pauvre gamine…”, répliquais-je… “Ils sont chez eux”. Or jamais cette personne ne m’aurait répondu cela en “temps normal”. Mais, l’esprit embourbé dans l’obligation impérative de respecter la république islamique d’Afghanistan, ses coutumes et ses lois, elle s’interdisait toute critique et toute opinion… et tant pis pour la gamine donc… Il est évident que cette personne était choquée de voir cela, mais, la conscience reformatée pour les 6 mois de mission, elle ne s’autorisait pas un jugement sur ce que le bon sens commun appelle d’ailleurs de la pédophilie. »

Autre scène difficilement supportable : « Ce fut une mère de famille, à terre, massacrée à coup de pieds par son mari devant leurs enfants, (les petits garçons seulement), qui poussaient des cris de joie à chaque fois que le coup portait à la tête. Evoquant le soir à table cet épisode qui avait marqué plus d’un soldat assistant à la scène, toujours cette même réponse, cette fois un peu désabusée : “Ho écoutez Padre… Ils sont chez eux…” Ces comportements, qui en France seraient qualifiés de “non-assistance à personne en danger”, sont le résultat de ces fameuses consignes (…) ».

Deux poids, deux mesures morales

Le rédacteur de l’article qui publie le texte de l’aumônier, Louis Pinou, s’interroge : « Le problème dans cette affaire, ce n’est pas la transgression du devoir de réserve ou plus prosaïquement celui de fermer sa gueule mais bien de déterminer un seuil de résistance aux ordres : à partir de quand notre système de valeurs est-il en contradiction avec les exigences du commandement ? Sachant que tout militaire doit s’interroger sur la légalité de tout ordre exécuté, peut-il aussi faire marcher son cerveau par une autre interrogation : celle de la congruence entre ce qui lui est ordonné et ce qu’il fait ? Il est clair que la différence entre les deux données est aux antipodes l’une de l’autre, dans le cas global qui nous préoccupe, c’est d’une consigne dont il s’agit : celle de ne pas froisser l’Islam et d’adapter nos attitudes, fussent-elles méprisables … à nos yeux ».

Et il conclut : « Pour ne pas déplaire, nos soldats peuvent sombrer dans une servilité dont les psychiatres parviendront ou ne parviendront pas à réparer les effets pervers, les cerveaux incapables de connecter ce qu’ils observent à leurs acquis moraux et valeurs républicaines aux ordres légaux reçus. Ces “deux poids deux mesures” morales à des milliers de kilomètres de distance peuvent déstabiliser gravement le psychisme de nos soldats ».

Une BD numérique pour sensibiliser aux objectifs du Millénaire pour le développement

Alors qu’il ne reste que 4 ans avant d’atteindre la date butoir de 2015 pour réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), en particulier la réduction de moitié de la pauvreté extrême, l´ONU a demandé à des stars du football de prêter leur visage à des personnages de BD.


Cliquer sur l´image pour télécharger la BD.

Que font ces 10 joueurs de football dans cette BD : Emmanuel Adebayor, Roberto Baggio, Michael Ballack, Iker Casillas, Didier Drogba, Luis Figo, Raúl, Ronaldo, Patrick Vieira et Zinédine Zidane ?

En fait, ils font valoir les vertus de solidarité et d´esprit d´équipe dans une Robinsonnade de fiction pour sensibiliser les jeunes aux « objectifs du millénaire pour le développement » (OMD). Sous cette appellation quelque peu ésotérique se cache une grande ambition que les États membres de l´ONU ont convenu d´atteindre d´ici à 2015.

L’album, une BD éducative au format PDF de 32 pages, s’intitule « Droit aux Buts : Faisons équipe pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement ». Il est destiné en priorité aux enfants de 8 à 14 ans. La fin de l’ouvrage invite les jeunes à agir à travers plusieurs initiatives.

Les huit objectifs à atteindre

L’Onu a ainsi réalisé un moyen ludique et pédagogique pour faire réfléchir, sensibiliser et se familiariser avec les huit OMD :

1. Réduire de moitié l´extrême pauvreté et la faim.

2. Assurer l´éducation primaire pour tous.

3. Promouvoir l´égalité et l´autonomisation des femmes.

4. Réduire la mortalité infantile.

5. Améliorer la santé maternelle.

6. Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d´autres maladies.

7. Assurer un environnement humain durable.

8. Mettre en place un partenariat mondial pour le développement.

Faisant un bilan aux deux tiers du parcours (septembre 2010), les Etats membres avaient estimé que de véritables progrès ont été réalisés ces dix dernières années. Mais ils regrettent que ces avancées n’aient « pas été à la hauteur de ce qui est nécessaire », notamment parce que « le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté ou touchés par la faim dépasse le milliard » ; parce que « les inégalités entre pays, comme à l’intérieur des pays, restent un problème majeur » et parce que « les niveaux atteints par la mortalité maternelle et post-infantile restent élevés ».

Ils demandent notamment à la société civile de se joindre à eux, notamment aux organisations non-gouvernementales, aux associations et fondations, ainsi qu’au secteur privé qui interviennent aux niveaux local, national, régional et mondial « d’accroître le rôle qu’elles jouent dans l’action menée en faveur du développement et de la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement ».

>> Tableau de suivi des OMD.

Dans l´Ain, un Belge anime le musée vivant de la plante aquatique

Unique en France, le Musée des jardins aquatiques présente un hectare de parc paysager avec une multitude de cascades et ruisseaux où évoluent les fameuses carpes Koï du Japon.


Printemps 1994, Francis Deschamps quitte sa Belgique natale et s’installe au Moulin des Vernes, à Saint-Didier-sur-Chalaronne (Ain), en val-de-Saône, entre Dombes et Beaujolais.

Bac scientifique en poche, il fut officier militaire puis rejoignit le secteur bancaire avant de se passionner pour la vie aquatique et les fameuses carpes japonaises Koï. Depuis, il a décidé d´aider les néophytes comme les professionnels dans la réalisation de jardins aquatiques.

Son entreprise-musée s’est dotée progressivement de divers outils : sur près d’un hectare, un parc paysager met en valeur la technicité employée dans la réalisation de bassins intégrés à leur environnement. Au centre, un étang de 2000 m². Le parc comprend également un magasin, une serre de stockage hivernal et de production, des pépinières à nymphéas et une salle d´acclimatation pour accueillir les Koï lors des arrivages du Japon.

Le site fait partie du réseau Séquence Nature Rhône-Alpes.

> Le Moulin des Vernes, Route Départementale 7

01140 Saint-Didier-sur-Chalaronne

04 74 04 03 09

> Horaires de mi-octobre à février :
du mardi au samedi : 9h30 à 12h00 ; 14h00 à 17h30

> De mars à mi-octobre :
du mardi au samedi : 9h30 à 18h30

Le dimanche et jours fériés l’après-midi uniquement : 14h00 à 18h00.

Et si nous tirions au sort nos représentants ?

Depuis le début des années 2000, nombreuses sont les collectivités qui ont recours au tirage au sort pour désigner les membres de leurs dispositifs participatifs permanents ou temporaires. Selon un dossier du magazine Territoires, ce phénomène interroge la démocratie participative « jusque dans ses fondamentaux ».


Photo: lesgourmandisesdisa

Et si, plutôt que de les élire, nous tirions au sort nos représentants ? La question n’est pas si vaine qu’elle peut le paraître à première vue.  En effet, le tirage au sort est bien plus qu’un simple outil technique réservé aux jeux de société. Ce mode de désignation de la représentation politique  s’est développé dès le 6e siècle av. J.-C., à Athènes, en même temps que l’avènement de la démocratie.

Ses usages furent divers au cours des siècles avant de disparaître du paysage politique au 18e siècle puis de renaître dans les années 70 du siècle passé. Aujourd’hui, il s’impose même comme norme dans des dispositifs délibératifs à caractère temporaire, comme les jurys ou les conférences citoyens. Et il s’étend à des assemblées permanentes, comme les conseils de quartier ou les assemblées thématiques (conseil consultatif budgétaire, conseil local de la vie associative, conseil des résidents étrangers…)

Les collectivités territoriales et le tirage au sort

 Territoires recense les dispositifs participatifs qui, en France, font appel au tirage au sort :

– Jurys ou conférences de citoyens : Ile-de-France (schéma directeur ; déchets ; nanotechnologies) ; Poitou-Charentes (climat ; transport ; économie) ; Limousin (changements climatiques) ; Isère (eau) ; Meurthe-et-Moselle (arbre et nature) ; Saône-et-Loire (impôt ; 5e risque) ; Paris (ondes électromagnétiques) ; Toulouse (accès à la santé) ; Centre hospitalier Quimper (programme d’orientation médicale) ; Smictom St-Brieuc (déchets).

– Conseils de quartier : Toulouse, Dijon, Saint-Denis, Clermont-Ferrand, Chalon-sur-Saône, Orléans, Suresnes, Besançon, Paris, Le Creusot, Quimper, St-Nazaire, Nantes, Noisy-le-Grand, Narbonne, La Roche-sur-Yon, Angoulême, Montbéliard, Nevers, Strasbourg, Lille, Roubaix, Amiens.

– Assemblées thématiques : Pont-de-Claix, Pierre-Bénite, Aubagne, Brive-la-Gaillarde, Lille, Les Ulis, Strasbourg.

> Territoires n° 512 – novembre 2010 Tirage au sort : Les jeux de la démocratie et du hasard.

La sélection aléatoire s’appuie sur la présomption de compétence des citoyens, la mobilisation de leurs savoirs et de leur capacité ordinaire de jugement. Elle comporte des vertus que n’a pas forcément l’élection par vote. Elle favorise la représentativité sociologique des citoyens qui participent ; elle permet aux profanes, aux citoyens ordinaires, de prendre part à des décisions souvent squattées par des professionnels.

Grâce au tirage au sort, on peut désigner des personnes pas forcément parties prenantes des questions traitées, ce qui conduit à une relative impartialité et dote les dispositifs délibératifs d’une présomption d’objectivité, d’égalité et de neutralité plus grandes.

Il est particulièrement adapté pour trancher une question controversée, clore un débat vif de société ou évaluer une politique publique.

Sur le terrain, il appert qu’il est souvent complété de systèmes correctifs, comme le système des quotas dont les critères sont définis pour légitimer la participation de certains groupes : critères géographiques, parité homme-femme, représentativité de catégories socio-professionnelles, des différents âges, etc. Dans les conférences de citoyens, les participants reçoivent préalablement une formation sur les enjeux de la question traitée.

Pour expliquer la quasi disparition du tirage au sort de la sphère politique, certains invoquent le fait que les pères fondateurs des démocraties modernes, après les révolutions américaine et françaises, n’avaient pas comme idéal l’autogouvernement du peuple. Ils visaient plutôt l’aristocratie élective, où seuls les « meilleurs » doivent être appelés à gouverner.

A l’heure où la probité, ou pour le moins l’éthique de nos élites fait débat, la sélection aléatoire, sous des formes modernisées, pourrait trouver de nouveaux champs d’application pour permettre de solliciter les « meilleurs » citoyens de toutes les sphères de la société…

>> Voir aussi le Mouvement pour la clérocratie, « mélange de vote populaire et de désignation des dirigeants par le sort après filtrage ». Le néologisme peut prêter à confusion et faire penser aux “clercs”, donc au pouvoir dans les mains d´une élite. Alors qu´ici, le préfixe “cléro” est une abréviation du mot grec “clérotérion”, machine qui servait à tirer au sort les magistrats dans la démocratie athénienne. C´est l´idée d´un homme qu´il porte depuis 1999 avec, apparemment, peu de répondant. Mais on ne sait jamais…

>> A lire, la chronique de Julie Clarini qui s´inquiète pour les belges en panne de gouvernement et leur propose avec humour de s´inspirer  des méthodes de tirage au sort en vigueur à Athènes et dans la Venise des doges.

Lauréat(e)s vert(e)s en 2010

Sanctionner ceux qui polluent, c’est indispensable. Mais on peut aussi encourager celles et ceux qui s’engagent et innovent dans le domaine du développement durable. Ainsi, les prix se multiplient pour valoriser des acteurs exemplaires (survol non exhaustif).

Lauréats du Prix de la croissance verte numérique

La cérémonie de remise de la 2ème édition du Prix de la croissance verte numérique (2010) a distingué 6 entreprises et centres de recherche exemplaires qui ont atteint un des objectifs visés : inventer, créer, expérimenter, développer des technologies numériques au service du développement durable (économie bas carbone, bâtiment intelligent, mobilités durables, économie localisée, diminutions de l’empreinte des TIC, réseaux intelligents de gestion d’énergie-smart grids, innovation) :

– Masternaut, groupe Hub télécom (Grandes entreprises)
– IBM (Recherche)
– Télécom SudParis, Institut Télécom (Prix Spécial du Jury)
– RayCreatis et Trinov (Start Up)
– DotRiver dans la catégorie (Coup de coeur)

Lauréats du tourisme responsable


Catégorie hébergement responsable : le projet
du CPA Lathus.

La 4e édition des Trophées du Tourisme Responsable a récompensé 8 acteurs professionnels et 2 projets humanitaires, parmi les 195 candidatures reçues cette année.

– Voyagiste responsable : Allibert, tour-opérateur, promeut depuis 35 ans une autre façon de parcourir la planète.
– Hébergement responsable (catégorie petites structures) : Solar Hotel, le 1er hôtel écologique, économique et militant, situé en plein cour de Paris.
– Hébergement responsable (catégorie grandes structures) :  CPA Lathus, centre d´activités de plein air labellisé en France par l´écolabel européen et Tourisme et Handicap ; et La Grée des Landes Eco-Hôte, la première maison d´hôtes et spa créée par Yves Rocher.
– Information et sensibilisation responsables : Elka éditions, des carnets de vacances en famille gratuits et éco-conçus, pour une planète et une montagne plus durables.
– Ecomobilité : Covoiturage.fr (sté Comuto) : site communautaire de covoiturage, qui permet de réduire le nombre de véhicules en circulation et de faire rimer déplacements au quotidien avec économies et écologie.
– Destination et territoires France : Sur les chemins de R.L. Stevenson, association qui contribue au développement local via la pratique de la randonnée sur les traces du célèbre écrivain, du Massif Central aux Cévennes profondes.
– Innovation : Ça se visite, une association qui propose des visites touristiques à visage humain, à la découverte des quartiers populaires de Paris et de ses habitants
– Voyage humanitaire Routard.com (grand public) : « Electrification d´une école à l´énergie renouvelable au Népal », projet mené par Federico et Georgio, étudiants à l´Ecole des Mines de Nantes, en collaboration avec « Practical Action », ONG active au Népal ; « Création d´un dispensaire itinérant en Guinée », projet mené par Nadine et Fabrice, en collaboration avec l´association « Pal´abre » et des médecins locaux.

Lauréates du 1er Prix développement durable

Les magazines féminins du groupe Mondadori France récompensent pour la première fois les 8 lauréates du Prix des femmes pour le développement durable.
Modes & Beauté

– Grazia : Ann Leroux et sa société Ethos (création de vêtements en coton biologique, alpaga, raphia et teintures végétales).
– Biba : Lucia Iraci et son association Joséphine, pour la Beauté des Femmes (beauté pour les femmes les plus démunies).
– Modes & Travaux : Pascale Touchet et sa société Chik Ethic (création de sacs et accessoires de maroquinerie recyclés).
Engagement social
– Closer : Sophia Lakhdar et son association Comité contre l´esclavage moderne (accompagnement psychologique, juridique).
– Nous Deux : Florence Bouffette-Jeulin et son association Réciproque Services (accueil et aide des femmes demandeurs d´emploi en difficulté).
Environnement
– Pleine Vie : Mathilde Harvey et son association La Passiflore (préservation des ressources en eau du pays de Fougères, en impliquant les habitants).
– Top Santé : Meriem Fradj et son association Le Mât Drôme (aménagement des jardins potagers au coeur d´espace urbain dense et sensible).
– L´Ami des jardins : Louise Bellet et son association Pocheco Canopée Reforestation (développement des surfaces boisées du Nord de la France : contribuer à la biodiversité).

Prix européen de l´environnement pour les entreprises

– La société EnergylCT, basée à Courtrai (Belgique), remporte le prix “meilleur produit” pour son système sophistiqué de surveillance et de contrôle de l´énergie dans n´importe quel type de bâtiment, l´EIServer.

– Deux entreprises allemandes, Zenergy Power et Bültmann, se partagent le prix “meilleur processus” pour leur réchauffeur magnétique qui améliore l´efficacité du process otut en réduisant de 50 % la consommation d´énergie.

Le Prix européen de l´environnement pour les entreprises a été lancé en 1987 par la Cpmmission européenne. Pour 2010, 141 candidatures avaient été déposées, en provenance de 24 pays.

 

 

>> Même si ces initiatives peuvent, dans certains cas, s´apparenter à du greenwashing (écoblanchiment), il nous a paru utile de les signaler. A chacun de garder son esprit critique…

La Miviludes se sent négligée par le ministère de l’intérieur et réclame une immunité

Le ministère de l’intérieur et la Miviludes doivent « lutter en étroite coordination contre les dérives sectaires ». Dans un avis fait au nom de la commission des lois dans le cadre du projet de loi de finances pour 2011, le sénateur Alain Aziani se fait l’écho des récriminations de la Miviludes qui se plaint de n’être pas assez sollicitée par le ministère.

Extrait de l´avis du sénateur Aziani

Le parlementaire rappelle d’abord que la Miviludes disposait en 2010 d´un budget de 135 000 euros et de 16 postes : 2 secrétaires et 2 documentalistes et 12 personnes mises à disposition par leur ministère d´origine. Il se félicite également de la mise en place, le 1er septembre 2009, de la Cellule d´assistance et d´intervention en matière de dérives sectaires (Caimades), « qu´on peut assimiler à une “police des dérives sectaires”, une cellule unique en Europe ».

Mais il a entendu les plaintes de la Miviludes qui regrette « l´insuffisance des effectifs de la Caimades pour un service à compétence nationale. Elle n´est en effet composée que de six personnes (cinq policiers et un gendarme) ».

L’avis du sénateur fait état d’une divergence de vues entre le ministère de l’intérieur et la Miviludes au sujet de la fréquence de réunion des « groupes spécifiques de lutte contre les dérives sectaires » tel que préconisé par une circulaire du ministère de l´intérieur du 25 février 2008. Soutenant la pugnacité de la Miviludes, le sénateur recommande une réunion semestrielle obligatoire de ces groupes, « même dans les départements où le phénomène sectaire est très limité ».

Il regrette par ailleurs que « cette année encore, la coordination entre la Miviludes et le ministère de l´intérieur, dont les rôles sont complémentaires », ne soit pas suffisante. Notamment parce que la Miviludes est « très peu conviée » par les préfets lorsqu’ils réunissent les groupes de lutte contre les dérives sectaires.

Enfin, l’action de la Miviludes étant « régulièrement l´objet de procédures contentieuses de nature judiciaire ou administrative », M. Azaini suggère de la « faire bénéficier de la même protection que celle dont bénéficient certaines autorités administratives indépendantes, telles que le Contrôleur général des lieux de privation, le Médiateur de la République et le Défenseur des enfants. Ainsi les membres de la Miviludes ne devraient-ils pas pouvoir être “poursuivis, recherchés, arrêtés, détenus ou jugés à l´occasion des opinions qu´ils émettent ou des actes qu´ils accomplissent dans l´exercice de leurs fonctions” ».

>> Quand on sait que la Miviludes manipule les chiffres pour justifier son action répressive, il serait dommageable pour la démocratie que le politique lui accorde l’immunité qu’elle réclame.

De plus en plus de Chinoises veulent accoucher aux États-Unis

Des sociétés voient le jour pour aider les femmes chinoises enceintes à venir accoucher aux États-Unis. Ce système, né il y a vingt ans à Taiwan, est maintenant devenu populaire sur le Continent chinois. Mais il pose des questions sensibles liées à l’immigration.


Photo : chine-informations.com

Jia Zijun, une Américaine d´origine chinoise, est revenue sur le Continent il y a trois ans pour lancer US Yuezi Center, un service de consultation destiné à aider les femmes enceintes chinoises à voyager vers la Californie pour y accoucher. Selon elle, l´enthousiasme des Chinois pour avoir un bébé aux États-Unis dans l´espoir qu´il aura la nationalité américaine est « dingue » : « Nous avons reçu plus de cent appels par jour lors du troisième trimestre de cette année de la part de personnes nous posant des questions sur l´accouchement aux États-Unis ». L´agence de Mme Jia a aidé plus de cent femmes originaires du Continent chinois à accoucher aux États-Unis depuis qu´elle a été créée en 2007 en Californie.

Bien que cela ne soit pas contraire à la loi, il n´est en général pas facile pour une femme visiblement enceinte d´obtenir un visa américain. Résultat, la plupart d’entre elles déposent leur demande quand leur état n´est pas visible.

Remettre en cause le 4e amendement ?

Mais récemment, plusieurs initiatives ont eu lieu aux États-Unis pour remettre en cause le 14e amendement à la Constitution, qui dispose que toute personne née sur le sol américain a le droit d´obtenir la citoyenneté américaine.

La plupart des couples qui décident de donner le jour à leur enfant aux États-Unis le font parce qu´ils veulent offrir à leur enfant de meilleures ressources en matière d´éducation, en particulier au niveau des études supérieures. Mais du fait de la nationalité chinoise des parents et du fait aussi que ceux-ci ont leur travail en Chine, ils devront en général retourner au pays pour élever l´enfant. Or, selon la loi chinoise, les jeunes de nationalité étrangère ne peuvent bénéficier de l´éducation gratuite de neuf ans fournie en Chine : ils devront choisir des écoles privées, qui demandent des frais d´éducation élevés.

Contourner la loi de l’enfant unique

En outre, les parents chinois devront faire en sorte que leur enfant retourne aux États-Unis tous les cinq ans afin de pouvoir garantir la validité de leur citoyenneté américaine.

Pour Dannie Lee, une employée du tertiaire âgée de trente ans et qui travaille en Chine, si elle veut avoir un second enfant aux États-Unis, c´est à cause de la politique de l´enfant unique en vigueur en Chine. Elle pense qu´accoucher aux États-Unis est une bonne façon de contourner la loi chinoise.

Le Quotidien du Peuple, organe officiel du PC chinois, qui rapporte cette information, exprime un certain fatalisme : « Avec les échanges commerciaux et éducatifs de plus en plus nombreux entre la Chine et les Etats-Unis, de plus en plus de Chinois iront aussi aux États-Unis pour leur propre compte. Ils pourront aussi, alors, s´ils le veulent vraiment, trouver le temps nécessaire et la façon de donner naissance à un enfant aux États-Unis ».

>> En donnant de la visibilité à la filière sans la stigmatiser, les autorités chinoises chercheraient-elles à favoriser un assouplissement indirect de leur politique de l´enfant unique, très difficile à faire respecter ?

Le célèbre naturopathe André Passebecq est mort

André Passebecq, un des grands noms de la naturopathie aux côtés de Paul Carton, Raymond Dextreit, Henry-Charles Geffroy, Pierre Marchesseau et André Roux, est décédé le 5 novembre 2010. Il avait fondé le centre de formation “Vie et Action” près de Nice. De 1982 à 1993, sous la houlette du doyen Pierre Cornillot, il enseigna la naturopathie dans le cadre de la Faculté de santé, médecine et biologie humaine de Bobigny (93).


André Passebecq.
Photo extraite d´une vidéo publiée sur metacafe.com.

« Toutes celles et ceux qui l’ont connu garderont en mémoire sa passion pour la naturopathie et l’engagement qu’il témoignait inlassablement dans ses conférences, ses stages d’hygiène vitale naturelle et sa bonne vingtaine de livres, publiés aux éditions Dangles surtout », commente Daniel Kieffer, fondateur du Centre de formation en naturopathie (Cenatho) et président de la Fédération française de naturopathie (Fenahman).

Il fut jadis l’un des bras droits de Pierre-Valentin Marchesseau et intime du biologiste Raymond Lautié. Dans son centre de Gréolières (arrière-pays niçois) créé en 1960 « Vie et Action », il a reçu près de 5000 étudiants et sympathisants qui vinrent s’initier in vivo à une naturopathe conviviale et familiale. Il écrivit aussi beaucoup sur la psychologie, la graphologie, l’étude des ongles, la psychosomatique naturelle et l’accompagnement, selon les médecines naturelles, des pathologies.

A 29 ans, devant être opéré d’un ulcère gastrique sévère (au premier stade cancéreux), il se guérit après avoir consulté le naturopathe Horace Jarvis, en Grande-Bretagne. Devenu l’un des grands pourfendeurs des vaccinations et des médicaments, il s’engagea de plus en plus ouvertement dans la naturopathie sans craindre l´affrontement avec la médecine conventionnelle.

« La fièvre, c’est un point capital de la santé ! »

Extraits d’une interview parue en avril 2002 sur satoriz.fr

– Vive la fièvre ! L’organisme fait le nécessaire pour sa survie, pour sa réparation. (…) Les recherches ont été faites… à l’Institut Pasteur, par le Professeur André Lwoff, prix Nobel de médecine dans les années soixante-dix ! A 39°5, les bacilles, colibacilles et même certains virus sont détruits par la fièvre. Il l’a écrit, il a fait de nombreuses conférences, “La fièvre est le meilleur remède”. Mais ça n’a pas été du goût de tout le monde… Son travail a été étouffé. Lorsque j’ai enseigné à la faculté de Paris XIII, j’ai demandé au bibliothécaire de rechercher ses écrits. Il ne les a pas trouvés à Paris, il a donc entrepris de les rechercher dans les autres facultés. Rien ! Ses travaux ont été mis sous le boisseau. André Lwoff a touché à trop gros. La fièvre, c’est la poule aux œufs d’or de l’industrie pharmaceutique, c’est un point sensible. Je suis arrivé à publier par la suite ces travaux dans la revue “Vie et Action”, ce dont je fais volontiers mon titre de gloire. La fièvre, c’est un point capital de la santé !

– Le fait de ne pas être médecin vous pose-t-il un problème de crédibilité face au corps médical ?

– Après ma formation à Londres, j’ai obtenu un titre M. Dr : Doctor of Medicine, à la Columbia University, aux Etats-Unis. Ce qui me donne le droit d’exercer la médecine partout, sauf en France ! J’aurais pu demander une équivalence, mais je ne l’ai pas fait : il faut savoir qu’un médecin naturothérapeuthe formé à Bobigny peut être poursuivi s’il ne donne pas de médicaments. Le Conseil de l’ordre veille ! Je préfère, en France, ne pas être médecin et pouvoir continuer à dire et faire ce que je veux. D’ailleurs, je considère que je ne pratique pas la médecine, mais plutôt de la non-médecine ! Je ne fais pas la guerre. Je prétends que le respect de toute forme créée est essentiel au maintien de la santé et à son rétablissement, de même qu’à la santé et à l’harmonie des groupes humains et de leur environnement.

De 1982 à 1993, il enseigna la naturopathie aux médecins, dans le cadre de la Faculté de Bobigny/Paris XIII (Dumenat de naturothérapie).

« Toute cette médiatisation, rappelle M. Kieffer, lui valut nombre de conflits avec les autorités administratives, l’Ordre des médecins et le fisc (comme beaucoup d’autres “locomotives” de notre profession…) et une bonne dose de stress, probablement à l’origine de ses soucis cardiaques d’il y a quelques années… »

>> Philippe Dargère, praticien de santé naturopathe depuis 1976, est décédé le 7 décembre 2010. Il avait été choisi par Pierre-Valentin Marchesseau, biologiste, père fondateur de la naturopathie en France, pour lui succéder à la tête de l´Académie internationale des sciences de l’homme. En 1992, il a repris cette école sous le nom d´École Marchesseau. Elle a fonctionné jusqu’en 1997 avec Colette Marchesseau puis, à partir de septembre 1998, il la dirigea sous l’enseigne “Philippe Dargère Univers“.
Voir l´interview vidéo de Philippe Dargère réalisée en août 2008 par le Cicns.

Bonnes idées, bonnes action

Un florilège d’initiatives positives et originales d’associations, d’entreprises, de collectivités ou d’individus qui croient que le monde peut encore changer et être beau.

Retiens… la pluie !La loi Grenelle 2 comporte une disposition intéressante dans son article 12. Celui-ci crée un article L 111-6-2 dans le Code de l´urbanisme dont le 1er alinéa est le suivant : « Nonobstant toute disposition d´urbanisme contraire, le permis de construire ou d´aménager ou la décision prise sur une déclaration préalable ne peut s´opposer à l´utilisation de matériaux renouvelables ou de matériaux ou procédés de construction permettant d´éviter l´émission de gaz à effet de serre, à l´installation de dispositifs favorisant la retenue des eaux pluviales ou la production d´énergie renouvelable correspondant aux besoins de la consommation domestique des occupants de l´immeuble ou de la partie d´immeuble concernés. (…) ».

Vieux portable = argent – Le site Internity.fr lance une grande campagne de recyclage de téléphones mobiles, en proposant aux consommateurs de renvoyer par la poste leur ancien téléphone mobile et de recevoir en contrepartie de l’argent. Recherchez sur le site combien vaut votre ancien GSM.

Voir aussi fonebank.

L’occcase, y a que ça de vrai ! – Avec cinq nouveaux centres entrés en 2010 sous son enseigne, Caréco conforte sa place de leader français de la pièce auto de réemploi. Les 75 entreprises qui composent cette coopérative représentent maintenant plus de 15% du chiffre d´affaires global de la profession. Les bureaux parisiens de la centrale emploient aujourd´hui une quinzaine de permanents attachés au développement technique et commercial du réseau. Tous les centres Caréco sont agréés par leur préfecture et certifiés Qualicert.

Devenez pionniers électriques – 50 voitures électriques Mini E sont testées pendant 6 mois auprès de particuliers et d’entreprises volontaires recrutées sur mini.fr. 20 seront confiées aux entreprises partenaires du projet, EDF, Veolia Environnement et l’ Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (Inrets) à des fins d’expérimentations diverses : flottes, auto-partage interne, intermodalité, recherche comportementale.

Les pionniers particuliers devront acquitter 475 €/ mois+ 25€/mois pour le contrôle et l’installation électrique d’un coffret de charge au domicile des personnes.

Achetez nature ! – Laurent Mandrillon, ornithologue rhône-alpin passionné, vient de créer achatnature.com, un site internet proposant plus de 1300 articles autour de la nature, de l´environnement, de l´écologie et du développement durable : jumelles pour enfant naturaliste, abri à coccinelles et chrysopes, tipi en carton recyclé et recyclable, gobelets biodégradables, chargeur solaire, etc. Il a confié la logistique de son exploitation à Bioport, une entreprise d´insertion spécialisée dans la logistique des produits écologiques ou issus du commerce équitable.

Un site sur les rayonnements – Le ministère de la santé, les secrétariats d’État à l’écologie et à la prospective ont mis en ligne un portail interministériel dédié aux radiofréquences (téléphonie mobile, radio, télévision, Wi-Fi, bluetooth, accès à internet, etc.) dans le but d’améliorer l’information du public dans ce domaine.

Pas écolo ? C’est plus cher ! – Depuis le 1er juillet 2010, la participation versée pour le retraitement d’un appareil électrique ou électroménager au moment de l’achat d’un nouveau produit ménager est plus élevée pour les produits plus difficilement recyclables ou qui comportent des substances polluantes. Une décision qui favorise de fait l’éco-conception des équipements en termes de réemploi et de recyclage. Pour connaître en détail les différents critères de modulation de l’éco-contribution.

Ayez le réflexe Greenflex ! – L’Ecoguide Greenflex est un catalogue de produits et solutions éco-responsables destiné aux entreprises, indépendant des constructeurs et des fournisseurs, pour les accompagner dans leur démarche d’achat responsable, quelque soit leur niveau de maturité développement durable. L’Ecoguide, est accessible ici en version beta-test. La société a remporté un des 3 trophées décernés par la région Ile-de-France et le Centre francilien de l’Innovation au mois de juillet.

Un Courrier international vert Green et Vert met gratuitement l’actualité internationale du développement durable à portée du public. Ses correspondants présents sur les 5 continents scrutent la toile et la presse, du New York Times aux quotidiens des îles du Pacifique, pour sélectionner et traduire le meilleur de l’information verte et responsable. Le site est créé par LocalEyes, société spécialisée dans la localisation et la traduction multilingue.

L’éco- dans la joie – Le projet baptisé Eco-Joie a vu le jour cet été en pays cathare ariégeois, au domaine de Pourgues à 50 km au sud de Toulouse.

Il a pour vocation de « réunir des personnes, ayant une conscience écologique et humaine afin de réaliser une volonté commune : l’acquisition d’un lieu en vue d’y développer, expérimenter et promouvoir des solutions, des techniques et des activités liées à l’écologie environnementale et humaine ».

Mondialisons nos solidarités ! – Frères des Hommes lance la campagne « Mondialisons nos Solidarités ». pour permettre aux citoyens, paysans et militants du Nord et du Sud de se retrouver pour la promotion d’une meilleure alimentation et d’une agriculture durable partout dans le monde.

Biodiversité en entreprise – Gondwana, première société française de conseil et de formation spécialisée en biodiversité, organise des sessions de formation sur la biodiversité dédiées et adaptées au monde de l’entreprise.

Les nanos ? Parlons-en ! – L’Alliance citoyenne sur les enjeux des nanotechnologies (Acen) vient d’ouvrir le site de veille citoyenne sur les nanotechnologies. Porté par une quinzaine d’associations, ce site offre aux citoyens « une information (im)pertinente sur les nanotechnologies ».  Créée en 2009 à l’initiative de l’association Vivagora avec le soutien de la Fondation pour le progrès de l’homme, l’Acen est la plate-forme de tous ceux qui veulent dialoguer publiquement autour des nanos.