Une écrivaine québécoise arrêtée

Ghislaine Lanctôt, auteure de La Mafia médicale et du Procès de la Mafia Médicale, avait été radiée de sa profession après ces publications. Elle a été arrêtée au début du mois de mars dernier pour «omission de produire des déclarations de revenus». L’ancien médecin et clinicienne québécoise refuse de payer ses impôts pour des raisons à la fois politiques et spirituelles.

Ghislaine Lanctôt refuse de collaborer avec un système qu’elle juge frauduleux, mensonger et délinquant. Sa conscience lui interdit désormais de donner de l'argent à des banquiers internationaux qui dirigent les pays et les orientations économiques, pour « mener des guerres et tuer des êtres humains innocents ». Elle invoque aussi le fait que, selon la Constitution canadienne, le gouvernement fédéral a le pouvoir de créer de l'argent sans intérêt et que, par connivence avec les banquiers internationaux, ce pouvoir de créer de la richesse a été confié à une banque privée: la Banque du Canada. Elle est actuellement détenue à l’Unité des soins intensifs de psychiatrie légale de l’Hôtel-Dieu de Sherbrooke (Québec).

Elle explique sa démarche dans ce communiqué que nous diffusons intégralement:

«Jusqu’en 1994, j’ai accepté de payer les impôts pour l’entité fictive appelée "contribuable", une corporation que le gouvernement a créée, qui lui appartient et qui porte le nom de Lanctôt, Ghislaine. Je croyais contribuer ainsi au bien public et je le faisais avec entrain. Que s’est-il passé pour que je stoppe complètement cette pratique?

C’est par obéissance à mon "âme et conscience" que j’ai pris cette décision, depuis que je sais que:

» 1 – Les impôts ne servent pas au bien public. Ils vont directement dans les coffres des banquiers internationaux – propriétaires de la Banque du Canada – qui les utilisent pour financer les armes et les guerres, entre autres…
» 2 – La Banque du Canada n’appartient pas au Canada. Elle est un cartel de banques privées internationales qui créent la monnaie canadienne. Ce pouvoir de création de la monnaie était exclusif au gouvernement canadien. Il l’a cédé à la Banque du Canada en 1913. Depuis lors, le gouvernement emprunte (avec intérêt composé) de l’argent qu’il pouvait créer lui-même, sans coûts. C’est ainsi qu’une dette s’est constituée et que le peuple, les "contribuables" donnés en garantie, se saignent à blanc pour en payer uniquement les intérêts.
» 3 – Les services fournis par le gouvernement ne sont pas payés par les impôts. Ils sont financés par de nouveaux emprunts encourus régulièrement. D’où la croissance constante de l’inflation et de la dette – capital et intérêts -.
» 4 – La dette est fictive, virtuelle. C’est une fausse dette. Aucun argent n’a été prêté par les banquiers propriétaires de la Banque du Canada. Ce sont des écritures sans aucune réserve qui sont enregistrées et utilisées. C’est de l’argent fictif, créé à partir de rien. Il n’y a pas de vraie dette!
» 5 – Les impôts sont à contribution volontaire pour les particuliers. Il n’y a pas de loi qui impose aux femmes et aux hommes vivants – des êtres humains en chair et en os – de payer l’impôt sur leurs revenus. Seules les corporations – des personnes fictives – sont tenues de payer l’impôt sur leurs profits (revenus moins dépenses).

EN PAYANT LES IMPÔTS:
– Je me fais complice de tromperie et escroquerie publiques.
– Je participe au financement des guerres et génocides dans le monde. Les Principes de Nuremberg n’interdisent-ils pas toute forme de collaboration, directe ou indirecte, avec un "crime contre la paix, un crime de guerre, un crime contre l’humanité"?
– J’endosse la dépossession des petits par les gros, je crée l’injustice sociale. Devant ce constat, mon âme m’interdit formellement de contribuer aux impôts. D’ailleurs, même chez les autorités, le message est ambivalent quant au comportement à adopter. C’est établi, il faut toujours obéir aveuglément aux ordres des autorités. Sauf que, parfois, il faut obéir à sa conscience plutôt qu’aux ordres des autorités…

Je suis consciente de la perturbation qu’occasionne, pour les systèmes établis, l’obéissance à mon ’âme et conscience’. Peu importe le prix à payer, je demeure fidèle à mon ’âme et conscience’. C’est elle qui gère ma vie et je lui ai donné carte blanche. Quelle que soit l’issue de cette aventure, je me réjouis de contribuer à l’évolution de la conscience humaine. Après tout, n’est-ce pas pour cela que je suis sur terre?!»

Ghislaine Lanctôt

» Écouter l'entrevue radiophonique que Madame Lanctôt a donnée à l'émission de Paul Arcand, le poste de radio le plus écouté au Québec.

» Son site.

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