Les acupuncteurs veulent une reconnaissance des institutions européennes

Médecine non-conventionnelle. Les professionnels du secteur de l’acupuncture se retrouvent à Bruxelles pour un grand rendez-vous avec la directrice de la direction générale santé de la Commission européenne les 6 et 7 novembre 2012.

Après des années de débats internes, la profession a décidé de passer un cap et se réunit à Bruxelles en novembre au Comité économique et social européen pour dresser un bilan de la situation en Europe et poser les premières pierres d’une reconnaissance par les institutions de l’Union européenne. L’objectif est de faire de l’acupuncture une discipline autonome et reconnue.

En France, l’une des instances représentatives du secteur, le Ccreat (Centre culturel de recherche et d’étude en acupuncture traditionnelle), présidé par Bernard Avel, estime que deux conditions sont nécessaires pour faire avancer la cause de l’acupuncture : proposer des formations construites et sérieuses et maintenir l’indépendance européenne sur le sujet.

En effet, « les praticiens européens doivent garder la main sur leurs formations et les conditions d’exercice de leurs métiers s’ils souhaitent être reconnus dans leurs pays respectifs. Car les enjeux de la médecine chinoise traditionnelle ne sont pas uniquement médicaux, ils sont aussi économiques, politiques et culturels. Tapis dans l’ombre, les lobbyistes de Pékin s’activent pour étendre l’influence de la Chine dans ce domaine et cherchent à imposer des formations validées par les seuls maîtres chinois ».

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